Son intérêt pour l’athlétisme a conduit Mindy à Columbus, dans l’Ohio, où elle a étudié la physiologie de l’exercice. Elle a ensuite posé sa candidature au service local des pompiers, car elle appréciait le fait que ce sont des gens qui savent travailler en équipe, comme dans le sport. « Beaucoup, beaucoup, beaucoup de gens veulent devenir pompiers, dit Mindy, mais pour se qualifier, il faut passer un examen écrit, puis le test physique ». Toutefois, elle était certaine de réussir. « Je suis très disciplinée et concentrée », ajoute-t-elle. Sa forte carrure et sa fantastique expérience au sein de l’équipe d’aviron de son université l’ont également aidée. « Je n’avais jamais ramé auparavant, mais c’est un sport qui m’a plu. J’ai donc fait des efforts pour m’améliorer et j’ai obtenu une bourse d’études. » Cela lui a permis de payer ses études, et l’aviron l’amenait à voyager dans tout le pays avec son équipe. « L’aviron m’a permis de me développer en tant qu’être humain et de me sentir forte en tant que femme. M’investir dans ce sport et faire partie de cette puissante équipe de femmes m’a fait le plus grand bien. »

Pendant près de 20 ans, Mindy a vécu une vie pleine d’action en tant que pompière. Elle conduisait des camions de pompiers, luttait contre les incendies et soignait les blessés. « J’ai adoré ce travail, mais je n’étais pas la seule qui devait rester bien concentrée quand j’étais de garde pendant 24 heures, mon mari aussi, puisqu’il s’occupait de nos trois enfants. » Aujourd’hui, en tant que chef adjointe des pompiers, son travail consiste à coordonner les opérations de sauvetage et de soins médicaux. Dès son entrée en fonction en 2019, elle a été confrontée au plus grand défi de sa vie : « Je n’avais jamais connu de pandémie mondiale auparavant. J’ai immédiatement dû prendre une décision et faire le grand saut. Sans hésiter, j’ai plongé en me disant : allons-y, l’important c’est d’apprendre. » Aujourd’hui encore, ses tâches sont nombreuses et exigent beaucoup de flexibilité et de compassion de sa part. Mais Mindy ne s’en plaint pas, au contraire : « C’est le travail parfait pour moi. Même si je ne suis plus au volant d’un camion de pompiers, mais derrière un bureau! »

Avant tout, Mindy aime la communauté tissée serrée du service des pompiers : « Je partage tout avec mes pompiers, leurs soucis, leurs repas, leurs exercices, et leurs enfants viennent nous visiter. Je les connais par cœur. » Ce sont aussi ces puissants liens d’amitié qui l’aident à faire face aux côtés plus sombres de son travail pendant de nombreuses urgences. Mindy se confie : « Nous sommes aux premières loges pour assister au spectacle de la race humaine. Nous travaillons dans l’ombre et voyons des choses terribles. » Voir des gens brûlés, des collègues gravement blessés ou des mères qui cherchent désespérément leurs enfants, tout cela ne vous laisse pas indifférent. C’est pourquoi Mindy s’efforce de diriger son équipe en étant près des gens, en faisant preuve de reconnaissance et en étant toujours disponible si quelqu’un a besoin d’elle. « Mon équipe est mon plus grand atout. On doit s’aimer les uns les autres quand on fait un tel travail, sinon on s’effondre! »

Mindy adorait ses Chucks, jusqu’à ce que sa sœur décide de se débarrasser d’une vieille paire de Birkenstock. Elle les a adoptées et a porté ces sandales qui tombaient en loques pendant environ cinq ans. Puis un jour... « Ce n’est que lorsque mes amies m’ont dit à quel point elles étaient affreuses que j’ai fini par acheter une nouvelle paire – celle-ci. Je les adore et je les porte presque toute l’année, sauf l’hiver. Je devrais peut-être en acheter une autre paire. Je sais, elles sont affreuses. Mais je les aime bien et elles sont vraiment confortables. Je dois porter de grosses bottes tous les jours et mes pieds se sentent toujours à l’étroit. Alors, lorsque je mets mes Birkenstocks, mes pieds se sentent incroyablement bien. C’est comme une étreinte réconfortante – un câlin Birkenstock. »