Son intérêt pour le sport a conduit Mindy à l’Université de Colombus à Ohio, où elle a étudié la physiologie sportive. Là-bas, elle a candidaté à l’examen pour entrer pour devenir sapeur-pompier. Le fait qu’ils travaillent en équipe, tout comme les athlètes, l’attirait. « À l’époque, énormément de gens voulaient devenir pompiers », explique-t-elle. « Il y avait un examen écrit et un test physique très difficile ». Mais connaissant son obstination, son autodiscipline et sa force physique, elle était sûre de pouvoir le réussir. Avant cela, elle avait d’ailleurs été conquise par son expérience d’aviron avec l’équipe universitaire. « Je n’avais jamais fait d’aviron avant, mais ça m’a beaucoup plu. Je m’améliorais en permanence et j’ai reçu une bourse qui m’a permis de payer mes études et de voyager avec mon équipe dans tout le pays. L’aviron a été une occasion merveilleuse pour moi de me développer en tant que personne et de me sentir forte en tant que femme. Ce sport et l’incroyable équipe féminine ont été la combinaison parfaite. »

En la poussant à améliorer sa capacité de concentration, de coordination et à se focaliser sur l’essentiel, ce sport élégant et intense a beaucoup apporté à Mendy. Ces compétences sont des forces pour son travail actuel au sein du corps de pompiers. Lors d’une urgence, il faut savoir prendre des décisions rapidement : « Il y a mille choses à faire pendant les 90 premières secondes. Il faut déterminer quoi prioriser et définir comment procéder pour attaquer le problème et gérer les effectifs de manière optimale au sein de l’équipe. Il nous faut cinq à six minutes au maximum pour arriver sur place. »

L’un des aspects que Mindy apprécie le plus, c’est le côté familial de l’équipe : « Nous partageons les repas, faisons du sport ensemble, parlons de nos enfants et de nos difficultés. Nous vivons les uns avec les autres et connaissons nos habitudes.

» C’est justement cette relation interpersonnelle et chaleureuse qui les aide à surpasser les aspects sombres de certaines missions. « Nous sommes vraiment aux premières loges de tout ce qui touche à l’humain », explique Mindy. « Nous voyons des choses terribles, notre travail nous oblige à nous confronter à la face obscure du monde.

» Grands brûlés, collègues gravement blessés, mères pleurant leurs enfants... Rien de cela ne laisse de marbre. C’est pourquoi Mindy gère ses effectifs de manière très personnelle et valorisante. Elle est toujours là quand on a besoin d’elle. « Mon équipe est ma plus grande force. Il faut s’aimer les uns les autres dans ce travail, sinon on ne tient pas ! »

Mindy adorait les Converses, jusqu’à ce que sa sœur lui donne ses Birkenstocks dont elle ne voulait plus. Elle a porté ces sandales pendant cinq ans, au point qu’elles tombaient en morceaux. « C’est seulement quand mes amis m’ont fait comprendre qu’elles ne ressemblaient plus à rien que je me suis acheté une nouvelle paire, celle-ci. Je les adore, je les porte quasiment toute l’année, sauf l’hiver. Il faut vraiment que je me prenne une deuxième paire. Ok, elles sont moches. Mais moi je les trouve belles, et elles sont vraiment très confortables. Tous les jours, je dois porter de grosses bottes étriquées. Quand je glisse dans mes Birkenstocks, mes pieds se sentent si bien. Comme cajolés par le câlin d’une Birk.