« Ma vie en Forêt-Noire était paradisiaque. »
Pour profiter pleinement de la cuisine artistique de Johannes King, ses hôtes doivent s’armer de curiosité et de temps. Et de menue monnaie. Surtout s’ils souhaitent passer la nuit à l’hôtel. La chambre la moins chère s’affiche quand même à 450 euros. Elle se trouve dans une maison de campagne au toit de chaume à l’élégance subtile, exceptionnellement bien située en bord de mer. Le restaurant quant à lui incarne l’alliance parfaite entre cuisine régionale et art culinaire : Johannes King marie les mets les plus fins à des denrées simples pour en faire une expérience gastronomique indescriptible, à la fois raffinée et authentique.
Pour mieux comprendre Johannes King et son rapport à la cuisine, rien de tel que de se pencher sur son enfance passée dans une ferme en Forêt-Noire. Des 10 enfants, Johannes était le petit dernier. « Ma vie en Forêt-Noire était paradisiaque. » Nous avions des légumes, un jardin fruitier, nous faisions nous-mêmes notre beurre et notre babeurre. Nous avions des abeilles, des lapins, des poules, des cochons, des vaches. Nous devions hacher les betteraves, faire les foins, nous occuper des vaches sept jours sur sept. Et j’ai commencé à distribuer les journaux à 5 h 30 le matin dès l’âge de sept ans. Je ne pouvais qu’avoir les pieds sur terre! »
Pour profiter pleinement de la cuisine artistique de Johannes King, ses hôtes doivent s’armer de curiosité et de temps. Et de menue monnaie. Surtout s’ils souhaitent passer la nuit à l’hôtel. La chambre la moins chère s’affiche quand même à 450 euros. Elle se trouve dans une maison de campagne au toit de chaume à l’élégance subtile, exceptionnellement bien située en bord de mer. Le restaurant quant à lui incarne l’alliance parfaite entre cuisine régionale et art culinaire : Johannes King marie les mets les plus fins à des denrées simples pour en faire une expérience gastronomique indescriptible, à la fois raffinée et authentique.
Pour mieux comprendre Johannes King et son rapport à la cuisine, rien de tel que de se pencher sur son enfance passée dans une ferme en Forêt-Noire. Des 10 enfants, Johannes était le petit dernier. « Ma vie en Forêt-Noire était paradisiaque. » Nous avions des légumes, un jardin fruitier, nous faisions nous-mêmes notre beurre et notre babeurre. Nous avions des abeilles, des lapins, des poules, des cochons, des vaches. Nous devions hacher les betteraves, faire les foins, nous occuper des vaches sept jours sur sept. Et j’ai commencé à distribuer les journaux à 5 h 30 le matin dès l’âge de sept ans. Je ne pouvais qu’avoir les pieds sur terre! »