Les rêves non réalisés des enfants révèlent parfois des talents cachés et insoupçonnés. Leonardo Padura saisit toutes les occasions de regarder les jeunes frapper des balles avec leurs battes sur le terrain de baseball de son enfance. À une question sur le métier qu’il aurait aimé exercer, le célèbre romancier cubain répète les mêmes mots qu’il aurait pu prononcer en culotte courte : « J’aurais préféré être un bon joueur de baseball plutôt qu’un écrivain », dit-il. « Je suis amoureux fou de ce sport qui m’accompagne pratiquement depuis ma naissance. Jusqu’à mes 18 ans, je passais presque tout mon temps à jouer. Ce n’est que sur le terrain que j’ai l’impression d’être vraiment moi-même. Aujourd’hui encore, je vais voir des matches si j’en ai l’occasion. » Même s’il rêve toujours de devenir une vedette du baseball dans « sa prochaine vie », comme il le dit, Leonardo s’est rendu compte pendant ses études secondaires à l’Instituto Preuniversitario de La Víbora que sa passion ne compenserait pas son manque de talent.
« Lorsque j’ai compris que je ne deviendrais jamais un joueur professionnel, j’ai décidé de devenir journaliste sportif », explique-t-il. « Je voulais étudier le journalisme, mais l’école a fermé l’année où je devais commencer les cours. J’ai donc fini par étudier la littérature. » À l’université, son désir de victoire, appris sur le terrain de baseball, s’est rapidement ranimé. « Pendant mes études, j’ai appris que certains de mes camarades de classe écrivaient des nouvelles et des poèmes », se souvient-il. « Il ne m’était jamais venu à l’esprit d’écrire auparavant, mais mon esprit de compétition, qui me vient du baseball, m’a incité à le faire. Je me suis dit que si d’autres étudiants pouvaient le faire, je le pouvais aussi. »
Les rêves non réalisés des enfants révèlent parfois des talents cachés et insoupçonnés. Leonardo Padura saisit toutes les occasions de regarder les jeunes frapper des balles avec leurs battes sur le terrain de baseball de son enfance. À une question sur le métier qu’il aurait aimé exercer, le célèbre romancier cubain répète les mêmes mots qu’il aurait pu prononcer en culotte courte : « J’aurais préféré être un bon joueur de baseball plutôt qu’un écrivain », dit-il. « Je suis amoureux fou de ce sport qui m’accompagne pratiquement depuis ma naissance. Jusqu’à mes 18 ans, je passais presque tout mon temps à jouer. Ce n’est que sur le terrain que j’ai l’impression d’être vraiment moi-même. Aujourd’hui encore, je vais voir des matches si j’en ai l’occasion. » Même s’il rêve toujours de devenir une vedette du baseball dans « sa prochaine vie », comme il le dit, Leonardo s’est rendu compte pendant ses études secondaires à l’Instituto Preuniversitario de La Víbora que sa passion ne compenserait pas son manque de talent.
« Lorsque j’ai compris que je ne deviendrais jamais un joueur professionnel, j’ai décidé de devenir journaliste sportif », explique-t-il. « Je voulais étudier le journalisme, mais l’école a fermé l’année où je devais commencer les cours. J’ai donc fini par étudier la littérature. » À l’université, son désir de victoire, appris sur le terrain de baseball, s’est rapidement ranimé. « Pendant mes études, j’ai appris que certains de mes camarades de classe écrivaient des nouvelles et des poèmes », se souvient-il. « Il ne m’était jamais venu à l’esprit d’écrire auparavant, mais mon esprit de compétition, qui me vient du baseball, m’a incité à le faire. Je me suis dit que si d’autres étudiants pouvaient le faire, je le pouvais aussi. »